Nouveau label 4 saisons

• Création de l’Agence Française pour la Biodiversité
• Economie sociale et solidaire : Emmaüs ouvre sa boutique en ligne
• Le tourisme globalisé en forte hausse
• Des bus électriques pour Grenoble Métropole
• 313 kilomètres/heure en propulsion électrique
• Aixam, entreprise savoyarde, innove dans la mobilité durable
• World Ski Awards 2016: Val Thorens reprend la première place
• Inauguration du premier téléphérique urbain à Brest

Agenda

La qualité de l’air à Grenoble

Liens utiles

• ATD Acteurs du Tourisme Durable

• Mountain Wilderness

• France Montagnes

• A.N.E.M.

• Tenerrdis

• Service montagne de la ville de Grenoble

• Site Chartreuse-Tourisme.com

• Site du Parc Naturel de la Chartreuse

• Site du Parc Naturel du Vercors

Publié le 7 janvier 2017 – Auteur : Coline Mionnet

Les pesticides bannis des espaces verts publics

Un grand pas pour la protection de la biodiversité en milieu urbain

Depuis le 1er janvier 2017, c’est la fin de l’utilisation des pesticides par les collectivités françaises.
Les habitants des villes, les enfants qui jouent dans les parcs et les personnels en charge de l’entretien des espaces verts seront désormais préservés de tout contact avec ces molécules dangereuses qui ont fait la fortune des actionnaires de l’industrie chimique.

Monsanto: même pas mal!

Mais ne vous inquiétez par pour Bayer ou sa nouvelle filiale Monsanto, leur business n’est pas menacé, et ils ont le reste de la planète pour écouler leurs stocks de poisons, sans oublier les semences OGM et le perfide et scandaleux système de brevets sur le vivant qu’ils ont entrepris de verrouiller à leur stric profit.
Le cours de l’action en bourse de Monsanto est édifiant : 11.56$ en octobre 2000, 106.97$ au moment de leur rachat pour 66 milliards de dollars par Bayer en décembre 2016, mais aussi 140$ à la veille du Krach boursier de juin 2008.
Excepté dans l’industrie de l’armement, jamais semer la mort n’a été aussi rémunérateur.

guide des solutions Zéro pesticides

Le ministère du développement durable publie à l’attention des gestionnaires des espaces verts le guide « Ma commune sans pesticides – Le guide des solutions Zéro pesticide » téléchargeable sur le site du ministère.(clic sur l’image pour télécharger le guide sur le site du Ministère)

Restaurer la qualité des sols et des eaux

On peut espérer que les 6000 tonnes de produits qui ne seront pas déversées dans les espaces verts urbains contribueront à restaurer la biodiversité et la qualité des sols et des eaux. Les insectes pollinisateurs, au premier rang desquels les abeilles, devraient être les premiers bénéficiaires de cette mesure salutaire.
Mais on épandra encore en France 59.000 tonnes de pesticides utilisées par les agriculteurs et les 17 millions de jardiniers, bien que les uns et les autres prennent de plus en plus conscience de la nécessité de limiter l’usage de ces produits destructeurs.
La nouvelle loi prévoit en outre l’interdiction de vente des pesticides chimiques en libre-service dans les jardineries, mais ils resteront disponibles à la demande des clients, jusqu’à l’interdiction totale de vente en 2019.

Les néonicotinoïdes bientôt interdits

La Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte prévoit également d’autres mesures complémentaires:
• Interdiction de la plupart des néonicotinoïdes à partir de septembre 2018, et en totalité en 2020.
• Interdiction de l’épandage aérien des pesticides, sauf dérogation et, dans ce cas, obligation aux préfets d’assurer la protection les populations vulnérables.
• Mise en place du label “Terre saine, commune sans pesticide”, obtenu par 203 collectivités à ce jour.

Des aides aux territoires qui s’engagent

Plus de 4160 communes sont déjà engagées dans des chartes « zéro pesticides », et ce nombre devrait croître exponentiellement grâce la nouvelle loi.
D’autre part, les territoires engagés dans la démarche « Territoires à Energie Positives (TEP-CV) » sont de fait engagés dans le processus « Zéro pesticides » et bénéficient d’aides financières de l’Etat pour atteindre leurs objectifs.
Interrogés en novembre 2016 par l’Ifop, les français se déclarent à une très grande majorité (83%) favorable à l’interdiction des pesticides dans les espaces verts publics.