Année internationale du tourisme durablepour le développement

Brèves

• Des bus électriques pour Grenoble Métropole
• 313 kilomètres/heure en propulsion électrique
• Aixam, entreprise savoyarde, innove dans la mobilité durable
• World Ski Awards 2016: Val Thorens reprend la première place
• Inauguration du premier téléphérique urbain à Brest
• Téhéran noyé sous les particules fines
• Pyrénées: dates d’ouverture des stations
• A vendre maison bioclimatique au pied des Pyrénées
• Grenoble : un plan pour lutter contre les pics de pollution
• Toutes les brèves

Agenda

La qualité de l’air à Grenoble

Formation professionnelle

Liens utiles

• ATD Acteurs du Tourisme Durable

• Mountain Wilderness

• France Montagnes

• A.N.E.M.

• Tenerrdis

• Service montagne de la ville de Grenoble

• Site Chartreuse-Tourisme.com

• Site du Parc Naturel de la Chartreuse

• Site du Parc Naturel du Vercors

Publié le 28 Septembre 2016 – Auteur : Coline Mionnet

Vancouver, ville la plus verte du monde en 2020 ?

En août dernier, la mairie de Vancouver a réaffirmé qu’elle deviendrait la ville la plus verte du monde d’ici à 2020 par le biais de son « Plan d’Action Ville la plus Verte ». Entre l’océan et les montagnes, Vancouver est située sur la côte Pacifique canadienne tout près du massif de North Shore Mountain et comptait environ 600 000 habitants en 2011. Ce lien privilégié avec la nature peut expliquer sa volonté de devenir une ville durable.

Vancouver, Colombie Britannique, Canada, vue panoramique

Mais pas seulement. Sur son site web, la mairie de Vancouver énumère les changements climatiques visibles qui touchent son territoire tels que l’élévation du niveau de la mer, des vagues de chaleur plus fréquentes et plus sévères, l’augmentation de la fréquence et de la gravité des tempêtes, l’augmentation des pluies d’hiver, la sécheresse estivale et le manque de neige en hiver.
Elle a donc décidé de prendre les choses en main en matière de développement durable. En 2016, la ville de Vancouver a déjà atteint plusieurs objectifs qu’elle s’était fixée. Parmi eux : la diminution de 20% des gaz à effet de serre des bâtiments depuis 2007, 50 % des voyages effectués à vélo, à pied ou en transports en commun, la diminution de 15 % des gaz à effet de serre à l’échelle de la ville depuis 2007 et presque 49 000 nouveaux arbres plantés depuis 2010.

Avec le lancement de Mobi, un système public de partage de vélos, la maire de Vancouver veut améliorer le réseau de transports de la ville. 150 stations et 1500 vélos ont été mis en place dans le centre de Vancouver pour encourager les gens à laisser leur voiture à la maison. En juillet, le Conseil municipal a également adopté une nouvelle politique de construction : le Plan de Construction Zéro Emissions. Celui-ci va changer les normes de construction en exigeant que chaque nouveau bâtiment construit d’ici à 2030 ne rejette aucune émission de gaz à effet de serre (GES). Selon la mairie de Vancouver, 58 % de l’énergie consommée dans les bâtiments vient du gaz naturel, qui est responsable de 96% des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.
Environ 90 % de l’électricité de Vancouver a été générée par l’énergie hydraulique en 2015, mais la plupart des centrales hydroélectriques importantes ne sont pas considérées comme de l’énergie renouvelable et peuvent avoir des impacts environnementaux, notamment sur la vie aquatique. La ville canadienne a donc développé des systèmes d’énergie renouvelable à l’échelle de ses quartiers. Il s’agit d’un service public d’approvisionnement centralisé de chauffage, d’eau chaude ou de refroidissement pour plusieurs bâtiments, à l’image des centrales villageoises en France sur un système plus privé.

Vancouver, entre l'Océan Pacifique et les montagnes

Parallèlement, Gregor Robertson, maire de Vancouver, continue à demander au gouvernement fédéral canadien de ne pas étendre davantage le pipeline Trans Mountain de Kinder Morgan. « Cette proposition est un risque majeur pour les emplois existants à Vancouver et sur la côte du sud de la Colombie-Britannique, et c’est un risque majeur pour le pays leader en termes de croissance de l’emploi dans les secteurs de l’environnement et de l’innovation », a déclaré Gregor Robertson à CBC News en août dernier. Ce projet de pipeline discorderait en effet avec la stratégie de croissance durable de la ville, d’autant plus Vancouver s’est engagée à devenir 100 % autonome en énergie renouvelable en 2050 « ou plus tôt ».

D’autres villes, régions et communautés dans le monde se sont également engagées à devenir 100 % autonomes en énergie renouvelable d’ici 2020 à 2050 : les îles Cook au centre de l’Océan Pacifique, la Carinthie et la Basse-Autriche, plusieurs villes et régions du Canada, des Etats-Unis, de la Suède, d’Allemagne ou d’Amérique du Sud, la Vallée du Toggenbourg en Suisse, pour ne citer que quelques exemples.